Jeudi, neuf pays de l’Union européenne, dont la Belgique, ont adressé une lettre commune à la Commission européenne pour demander davantage de marge de manœuvre dans l’expulsion des criminels étrangers. Une réaction inattendue est tombée samedi, venant… du Conseil de l’Europe, une institution pourtant distincte de l’UE.
Alain Berset, ancien ministre socialiste suisse et actuel secrétaire général du Conseil de l’Europe, a exprimé publiquement son désaccord. Il a fustigé les Premiers ministres Giorgia Meloni (Italie) et Mette Frederiksen (Danemark), deux signataires de la lettre, affirmant qu’il était « inacceptable de politiser la Cour européenne des droits de l’homme » (CEDH), qui dépend de son institution.
Dans leur courrier, les neuf gouvernements – Belgique, Danemark, Estonie, Italie, Lettonie, Lituanie, Autriche, Pologne et Tchéquie – s’en prennent à certaines interprétations de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) jugées trop protectrices envers les migrants. Ils estiment que les États doivent pouvoir renvoyer plus facilement les délinquants étrangers, et faire face aux flux migratoires organisés dans un cadre de guerre hybride.
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